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Le protectorat français
En 1830, la France conquiert et annexe l’Algérie. En 1869, l’État tunisien, ruiné, doit accepter l’instauration d’une commission de contrôle financière, au sein de laquelle siègent l’Italie et la Grande-Bretagne, sous la présidence de la France. Le pays est, de fait, sous la tutelle occidentale. Au congrès de Berlin, en 1878, la Tunisie fait l’objet de tractations entre les puissances européennes : la France se voit donner toute latitude pour coloniser le pays ; elle reconnaît en échange la domination britannique sur Chypre. L’Italie, présente en Libye, convoite cependant toujours la Tunisie. Prenant leur rivale de vitesse, les troupes françaises interviennent à partir de l’Algérie, sous prétexte de mater la rébellion des tribus kroumirs, des Berbères des hauts plateaux, accusées de pénétrer sur le territoire algérien.
Le 12 mai 1881, le bey signe le traité du Bardo, qui reconnaît l’établissement du protectorat français en Tunisie : les affaires étrangères et la défense de la régence passent sous le contrôle de la France. Le traité est complété par la convention de la Marsa, signée par les deux pays en 1883.
Le protectorat est à l’origine de profonds changements politiques et sociaux, quoique le régime tunisien se soit occidentalisé dès 1861 avec l’adoption d’une Constitution. À partir de 1884, un résident général français gouverne le pays, dont le bey demeure le souverain nominal. Un nombre significatif de colons s’établissent dans la région côtière du nord du pays, occupant les fonctions administratives et dirigeant les entreprises. Influencés par le mouvement nationaliste et moderniste des Jeunes-Turcs et par le nationalisme arabe, et sensibilisés aux idéaux démocratiques européens, des représentants de l’élite s’organisent.
En 1907 est fondé le parti des Jeunes-Tunisiens que les autorités françaises parviennent d’abord à étouffer.
De 1914 à 1921, le pays est placé sous état d’urgence, la presse anticolonialiste interdite. De nombreux dirigeants nationalistes sont arrêtés. Toutefois, en 1920, plusieurs groupes nationalistes s’unissent pour former le Destour (Constitution), qui prône de profondes réformes démocratiques. En 1934, une scission provoque la création du Néo-Destour, dirigé par Habib Bourguiba. Ce mouvement regroupe les nationalistes favorables à une ouverture sur l’Occident. Les deux mouvements sont interdits en 1938, après des émeutes à Tunis. Bourguiba est incarcéré durant cinq ans.
L’édification d’un État moderne
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