Première représentation à Paris de l’opéra « Carmen » de Georges Bizet : c’est arrivé le 3 mars 1875, il y a maintenant 141 ans.
Ephéméride du 3 Mars 2016 : Carmen
Alexandre César Léopold (1838-1875) est un compositeur français né à Paris en 1838. Bizet montre très vite de réelles prédispositions pour la musique. Il devient l’élève de Marmontel et de Halévy.
En 1857, Bizet gagne le prix de Rome.
Travaillant à l’origine sur des compositions pour orchestre, Bizet donne en 1855 la symphonie en ut, puis il se consacre rapidement à l’art lyrique (exemple, les Pêcheurs de perles).
L’opéra Djamileh, interprété en 1872, n’a pas le succès escompté. La reconnaissance viendra en 1875 avec Carmen, chef-d’oeuvre de l’opéra français, composé d’après Mérimée. Bizet meurt alors subitement.
Oeuvres majeures de Georges Bizet :
- le Docteur Miracle
- Don Procopio
- la Guzla de l’émir
- les Pêcheurs de perles
- la Jolie Fille de Perth
- Djamileh
- Carmen
- Chants du Rhin
- Variations chromatiques
- Jeux d’enfants à quatre mains
Carmen : l’Opéra
Le livret est d’Henri Meilhac et Ludovic Halévy, d’après une nouvelle de Prosper Mérimée. La première représentation a lieu le 3 mars 1875 à Paris.
Résumé de l’action de l’opéra Carmen : l’intrigue se déroule à Séville vers 1820.
Acte I
Le brigadier don José, en garnison à Séville, subit les avances de la belle cigarière Carmen, une gitane impulsive et volage. D’abord indifférent, il ramasse la fleur qu’elle lui jette à la sortie de la manufacture de tabac. Survient Micaëla, sa timide fiancée, porteuse d’une lettre de sa mère lui demandant d’épouser la jeune fille. A la suite d’une bagarre entre ouvrières, Carmen est arrêtée et confiée à la garde de don José. Usant de tout son charme, elle le persuade de la laisser s’enfuir.
Acte II
Dans l’auberge de Lilas Pastia, où Carmen danse avec d’autres gitanes, on accueille le célèbre torero Escamillo, qui lui fait aussitôt des avances. Mais Carmen le repousse, car elle attend don José qui, emprisonné pour l’avoir laissée fuir, doit être libéré le soir même. Des contrebandiers proposent à Carmen de les accompagner dans la montagne, où ils ont besoin de ses services. Dès l’arrivée de don José, elle lui demande de la suivre dans cette nouvelle vie. Bien que follement épris, don José hésite à quitter l’armée. C’est alors que survient son supérieur Zuniga, qui croyait trouver Carmen seule. Les deux soldats se battent au sabre et sont séparés par les contrebandiers. Le sort de don José est scellé : il doit fuir avec Carmen.
Acte III
Dans le camp des contrebandiers, en pleine montagne, don José regrette d’avoir déserté, d’autant que Carmen se lasse de lui. Elle consulte les cartes et tire l’as de pique, symbole de la mort. Don José, qui monte la garde, intercepte Escamillo, qui cherche Carmen. Les deux rivaux s’affrontent au couteau mais sont séparés par Carmen. Le toréador les invite tous à sa prochaine corrida à Séville, quand apparaît Micaëla. Elle vient supplier don José de la suivre au chevet de sa mère mourante. Bien que fou de jalousie à l’idée de laisser Carmen, il se résout à partir.
Acte IV
Devant les arènes de Séville, la foule acclame le cortège qui mène Escamillo à la corrida, avec Carmen à son bras. On avertit la gitane que don José n’est pas loin et qu’il a un couteau. Mais elle n’a pas peur et reste seule à l’extérieur des arènes. Don José paraît et la supplie de revenir avec lui. Elle le repousse en lui jetant la bague qu’il lui avait offerte. Tandis qu’on entend les clameurs saluant Escamillo dans les arènes, don José, désespéré, poignarde Carmen et attend, prostré, qu’on vienne l’arrêter.
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