Phytothérapie

Phytothérapie

La phytothérapie, qui utilise les plantes pour lutter contre les maladies, est l’une des méthodes thérapeutiques les plus anciennes: le premier traité de phytothérapie est chinois. Toutes les sociétés, antiques ou modernes, ont une médecine des plantes.

Histoire de la Plytothérapie

Les Égyptiens, par exemple, utilisaient l’écorce de grenadier contre les parasites. On a même retrouvé de nombreuses recettes écrites en hiéroglyphes sur des papyrus, comme celui d’Ebers, datant de 1700 avant notre ère. Mais c’est l’invention de l’imprimerie qui permit la multiplication des traités médicaux faisant l’inventaire des herbes utilisées par les apothicaires.

Au XVIIe siècle apparut, en Europe du moins, le quinquina, et à la fin du XVIIIe siècle la digitale. Au milieu du XIXe siècle, on s’avisa des propriétés insecticides du pyrèthre, et ce n’est qu’au début de notre siècle qu’on introduisit l’aubépine dans la pharmacopée. Les Rauwolfia n’ont commencé d’être mis à profit que vers les années 1950, la petite pervenche vers la même époque, et des travaux se poursuivent actuellement, par exemple sur les Ochrosia, Apocynacées à propriétés anticancéreuses intéressantes.

La phytothérapie tire parti de tous les éléments des plantes: les racines et les rhizomes, recueillis pendant la période de dormance, avant la reprise de la végétation; l’écorce des troncs et des branches, prélevée sur des arbres ou des arbustes; feuilles et tiges ramassées, comme les fleurs, au moment de la floraison. Les fruits et les baies sont récoltés à maturité. On peut également recueillir des substances (gomme, résines…) sur des végétaux en place.

Les préparations à base de plantes

Dans les préparations, la composition d’un remède peut réunir différentes plantes. La tisane, le cataplasme appliqué directement sur la peau, le sirop, les solutions alcoolisées ou aqueuses, les essences et les huiles sont les formes les plus courantes de remèdes. Pour les phytothérapeutes, c’est souvent l’ensemble d’une plante qui constitue le principe actif: séparer ses composants revient à diminuer son efficacité.

De nombreux médicaments pharmaceutiques dits allopathiques sont, à l’origine, extraits des plantes. Par exemple, l’acide salicylique, principe actif de l’aspirine, était fabriqué avec l’écorce de saule. Il est à présent synthétisé par voie chimique, ce qui permet de mieux contrôler la qualité, mais aussi d’épargner les saules pour subvenir à la consommation mondiale.

Si les préparations à base de plantes ne sont pas toutes vraiment agissantes, certaines ont des propriétés calmantes, laxatives ou diurétiques bien établies. La phytothérapie est parfaitement indiquée dans les maladies bénignes mais, étant donné que certaines plantes renferment des principes actifs puissants, il est formellement déconseillé de pratiquer l’automédication dans ce domaine.

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fram

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