Les ONG c’est pas le pied

Les ONG - Logos

Il parait que passé six ans on n’a plus le droit d’introduire des rimes alacon dans toute velléité de communication, je me fais donc violence en général mais en ce moment je craque. J’espère donc que vous supporterez mes titres pourris encore quelques temps.

ONG et Initiatives écologiques

Donc, pourquoi les ONG c’est pas le pied ? Il y a quinze jours je finissais « Vers un nouveau capitalisme » de Muhammad Yunus (résumé bientôt dispo sur Ékitinfo), avant-hier c’était « Le Tour du Monde en 80 Hommes » et depuis je réfléchis.

Enfin pas trop fort, après ça fait mal à la tête. Dans ces deux livres, les auteurs racontent des initiatives de personne qui ont décidé de créer des entreprises (ouh les affreux capitalistes) pour régler des problèmes sociaux. Pardon ? Des entreprises qui règlent des problèmes sociaux ?
Aha, ma bonne dame, vous vous êtes encore bien fait avoir, ça n’existe pas voyons.

De toute façon gagner de l’argent c’est Mal, arf, que voulez-vous.

Pourtant, parmi ces entreprises il y a du microcrédit, du commerce équitable, de la préservation d’environnements naturels …  Et si on pouvait aussi sauver le monde en montant sa boîte ?

Étrange idée.

C’est quand même intéressant de remarquer que les entrepreneurs dont j’ai lu les témoignages n’ont pas choisi de travailler dans des Organisations Non Gouvernementales. Certains n’en avaient vraiment aucune envie !

Moi qui croyait que WWF et les pandas c’était le Bien, ça m’a rendue un peu perplexe.

Mais il y a des arguments : les ONG ont un fonctionnement extrêmement lourd (faut dire qu’il y en a du monde chez Greenpeace) et leur financement est problématique.

Ce n’est pas un problème que les ONG fonctionnent grâce aux dons. Le seul problème c’est qu’il faut prendre le temps de les récolter ces dons, que c’est difficile et que ça empêche de se concentrer sur le but premier (la préservation du kougloff dans son environnement naturel tiens par exemple).

En plus les dons sont très irréguliers. Quand c’est la crise, les gens ne donnent plus et les ONG ne peuvent rien y faire. À l’inverse, quand tout va bien on a parfois une avalanche de dons sur une ou deux causes très médiatisées (les pandas), et les ONG ne savent plus quoi faire non plus (mais là-dessus on peut les aider, nous on sait toujours quoi faire des sous).

On pourrait se dire tant pis, ainsi va le monde les amis et tant qu’il y a des ONG, les pandas seront bien nourris.

Pourtant les social-business arrivent, eux, à poursuivre leurs intérêts humanitaires de façon efficace tout en étant rentable. En fait, leur efficacité est leur moyen d’être rentable. C’est pas beau ça ?

Là-dessus, j’adorerais vous faire la théorie du social-business mais on va se garder ça pour un autre jour, hein. Faut pas pousser non plus.

Enfin le sujet m’intéresse donc vous allez vous en taper encore quelques couches je vous ravirai bientôt d’autres articles dans cette veine-là. Au programme : comment ça se fait que les social-business c’est trop bien ? Qu’est-ce que ça change pour nous dans la vie la vraie ? Est-ce qu’on jette les ONG à la poubelle alors ?

ONG - Affiche
ONG – Affiche
fram