Le minuscule royaume bouddhiste du Bhoutan, niché dans l’Himalaya, entre les deux géants d’Asie, la Chine et l’Inde, s’est lentement ouvert au monde au cours des dernières années, tout en cherchant à préserver la richesse de sa culture et son environnement.
Le petit royaume du Bhoutan s’ouvre prudemment au monde
Jusque dans les années 1960, le Bhoutan n’avait pas de route, pas de téléphone ou de monnaie. Le petit pays enclavé n’a jamais été colonisé et pendant des siècles, ses habitants ont joui d’une indépendance et d’une isolation totales, pratiquant le troc et ne permettant qu’à de rares étrangers de visiter le royaume.
Mais au cours des trois dernières décennies, les autorités bhoutanaises ont entrebâillé les portes du pays, en adhérant aux Nations unies en 1971, puis en autorisant une poignée de touristes à s’émerveiller chaque année devant les sommets himalayens enneigés, atteignant plus de 7.500 mètres, les vallées couvertes de forêts et l’architecture unique du Bhoutan.
Si les bars et les discothèques se sont multipliés dans les villes et notamment dans la capitale, Thimpu, les citoyens doivent porter le costume traditionnel dans les écoles, les bureaux et les autres endroits publics.
La musique et les danses ancestrales sont également enseignées dans les écoles et toute construction doit respecter l’architecture traditionnelle du royaume du Bhoutan. Dans ce pays, l’un des plus pauvres au monde avec un produit intérieur brut par habitant faible, le roi a inventé le concept de Bonheur national brut, estimant que le bien-être spirituel et émotionnel de la population était plus important que la richesse matérielle.
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