L’histoire de la ville d’Alençon est liée à Charles IV d’Alençon, qui épousa Marguerite d’Angoulême, la sœur de François Ier y tint une cour de lettrés et d’humanistes que fréquentait assidûment le poète Clément Marot. À la mort de Marguerite d’Angoulême (1549), le duché fut réuni à la couronne de France.
Histoire de Alençon
Au XVIe siècle, la Réforme y fut introduite. Après la création en 1559 de l’Église réformée d’Alençon, les églises furent pillées par les huguenots (1562) et la ville, investie en 1590 par Mayenne, le chef des ligueurs, fut finalement reprise par Henri IV, qui en chassa les protestants. Alençon resta ensuite fidèle à la Couronne.
Devenue en 1636 le siège de la généralité de la moyenne Normandie, Alençon ville échut à Élisabeth de Guise, nièce de Louis XIII, qui la conserva jusqu’à sa mort, en 1669. Quatre ans auparavant, Colbert y avait fondé des manufactures de dentelles, qui valurent à la ville sa prospérité. Le point d’Alençon avait été inventé vers 1650 à partir du point de Venise.
Au XVIIIe siècle, à l’initiative de ses deux intendants, Lallement de Levignen et Jullien, la ville d’Alençon fit l’objet de nouveaux aménagements: les tours de l’enceinte médiévale furent supprimées, les fossés comblés et les murailles abattues. La ville s’étendit vers l’ouest, où furent créés un hôpital, un hôtel de ville et le Pont Neuf.
Au XIXe siècle, Balzac y séjourna à plusieurs reprises. Alençon est la ville natale de Thérèse Martin, plus connue sous le nom de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. Alençon fut libérée par la 2e DB, le 12 août 1944.
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