Mort à Paris de Aristide Briand homme politique français et prix Nobel de la paix en 1926. Cet événement se produisit le 7 mars 1932, il y a 84 ans.
Ephéméride du 7 mars 2016 : Aristide Briand
(1862-1932) Homme politique français de la IIIe République, Aristide Briand connaît une carrière politique exceptionnelle, étant vingt-trois fois ministre et onze fois président du Conseil entre 1906 et 1932. Avocat, il rejoint le Parti socialiste et écrit dans l’Humanité. En 1921, à la conférence de Londres, il propose de faire payer aux Allemands leur dette de guerre en nature, éveillant ainsi l’hostilité des industriels français qui craignent l’arrivée en France de produits manufacturés concurrents.
L’artisan de la paix
Toute sa vie, Aristide Briand joue un rôle de médiateur, intercédant pour éviter tout conflit : avec l’Eglise, séparée de l’Etat depuis 1906, puis avec l’Allemagne en concluant le pacte de Locarno en 1925. Il anime la SDN et est à l’origine du pacte Briand-Kellogg qui, en 1928, met la guerre hors la loi. Selon le pacte, la guerre ne pouvait être considérée comme une solution aux conflits internationaux. Les Etats signataires s’engageaient donc à renoncer aux actions militaires. Seules les sanctions militaires de la Société des Nations ou les guerres défensives étaient reconnues comme légitimes.
L’esprit de ce pacte imprégnera plus tard les statuts de l’Organisation des Nations unies.
Aristide Briand obtient le prix Nobel de la Paix en 1926, qu’il partage avec Stresemann. En 1929, il émet pour la première fois l’idée des « Etats Unis d’Europe » qui viseraient à rendre toute guerre impossible par une coopération des Etats entre eux.
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